Bilan de la première année et prévisionnel du projet global Apprendre Ensemble

Atelier de Discussions mensuelles
1 – Compte rendu de la saison 2022-2323
2 – Prévisions pour la saison 2023-2324
Animation Jean Claude Serres


Nous allons proposer trois thématiques mensuelle, deux le jeudi soir, de 18h à 20 h à la médiathèque et une le dimanche matin de 10h à 13h (lieu à préciser en fonction de la météo)
1 – Compte rendu de la saison 2022-2323
Un atelier de discussion mensuel a permis de partager nos points de vue et témoignages sur des thématiques très différentes comme l’écologie, la pratique démocratique, les festivités de Noël et d’avancer en plusieurs séances dans la thématique « Devenir aidant non professionnel ».
Cette thématique sera explorée sur plusieurs trimestres : boite à outils et méthodes pour accompagner des personnes en difficulté (des proches ou amis ou relations).
Un atelier de philosophie a été expérimenté sous forme d’un café philo à l’épicerie du Cheiron mais ne sera pas reconduite sous cette forme pour le moment. La « philosophie » est un terme qui fait sans doute peur, même dans un cadre « d’éducation populaire ».
Le projet de création d’un « Laboratoire des Imaginaires » s’est concrétisé début juin 2023. Une première proposition a été réalisée début Août par un évènement « Les Rencontres Estivales de Coursegoules » intitulé « Parcours en Herbes ».
La participation à tous ces ateliers reste réduite (7 à 10 personnes au maximum, souvent 4). C’est sans doute une bonne chose car le projet est ambitieux et pourrait arriver à maturité dans 3 ans . Ce sont des « rencontres philosophiques » qui génèrent des partages et des expérimentations dans un cadre de grande convivialité et bienveillance.
2 – Prévisions pour la saison 2023-2324
Les ateliers de discussion mensuelles vont s’étoffer à partir de septembre 2023. Le choix des thématiques va être réalisé principalement dans le cadre du «Laboratoire des Imaginaires » (ou « Labo-i »)
Chaque mois 1 ou 2 ateliers de discussion mensuels seront programmé le jeudi soir de 18h à 20h
Les thématiques seront d’ordre philosophique , sociétale, artistique et même scientifique à partir de 2024.
Le Laboratoire des Imaginaires va se retrouver une journée par trimestre et proposera une seconde version des Rencontres Estivales de Coursegoules en pleine collaboration avec le Jardin du Vallon du Brec. C’est dans ce cadre de ce jardin qu’est né l’atelier « Bien être et créativité artistiques » Cette activité mensuelle se déroulera un dimanche matin.


Jean Claude Serres Mail : jecserres@gmail.com

Le réchauffement du permafrost : la Bérarde en Oisans

La Bérarde Août 2023

Il a suffit que le temps soit aux orages durant les heures folles de la nuit, où tout s’enchaîne et se déchaîne, qu’autour de soi l’amoncellement de boue et de blocs annule l’horizon familier de haute altitude au refuge du Chatelleret. L’orage a coupé le chemin et ré-installé le chaos primitif et abrupte sans la douceur des courbes du chemin et le tendre vert des mélèzes. Les sources sont devenues des furies hurlantes bondissent hors de leur trou de mousse au pied des bouleaux dévastés.

On se retrouve assis seul en bas dans la vallée avec des souvenirs en désordre, celui d’un soleil fondu de rose débutant avec le jour et de la rosée piétinée par les loups.

Empli de frayeurs devant cette montagne qui s’écroule , à présent la pluie molle , lugubre tombe indifférente sur un paysage déformé.

Brigitte

Atelier de discussion mensuel du 23 février

Animation et présentation effectuées par Jean Claude

Thématique du 23 Février : Pourquoi et comment devenir une personne aidante ?

Première présentation de 10 mn Pourquoi devenir une personne aidante ?
Le mal être, les situations de violences, l’aide au grand âge, les difficultés socio économiques qui amènent ce questionnement et permettent de développer des compétences appropriées. Différentes cibles d’aides spécifiques pourront être identifiées.

Seconde présentation de 10 mn Comment devenir une personne aidante ?
Développer une compétence d’aide non professionnelle s’avère indispensable pour pouvoir aider avec pertinence et bienveillance. Différents outils et méthodes seront identifiés.

Bilan de la séance : Comment agir ici et demain ? Propositions de thématiques d’expérimentations concrètes définies dans l’agenda de Mars
Jean Claude
blog : https://mdegre.wordpress.com/
Mail : jecserres@gmail.com

Quelques apports documentaires

Développer la relation d’aide non professionnelle
Devenir un aidant bienveillant ne s’improvise pas. La résilience cette aptitude à résister aux crises et aux traumatismes ne conduit pas naturellement à la plénitude ni au sourire intérieur. Développer une forme de résilience bienveillante demande de l’effort, de la persévérance et une bonne dose d’altruisme. La bienveillance est tournée vers soi autant que vers les autres. Cela ne va pas de soi, quand on est confronté à une rupture professionnelle ou familiale, une maladie grave, à la survenu d’un accident, d’un handicap ou à la perte d’un proche.
« L’aidant » peut être la personne directement concernée, un proche ou une personne non directement concernée. Devenir un aidant bienveillant consiste à acquérir différentes compétences, accessibles pour chacun de nous. C’est un chemin personnel de recherche et d’expérimentations successives. Il n’existe pas de recette miracle. L’approche préventive est préférable. Cependant il n’est jamais trop tard pour chercher à progresser.

Le but est d’inciter à se mettre en chemin afin de progresser dans le devenir d’un « aidant bienveillant ». C’est aussi d’inciter à partager le vécu, à témoigner en discussions profonde et apaisée, des difficultés et problèmes rencontrés. Partager avec humilité les expériences vécues et les progrès constatés peut devenir une incitation à cheminer pour les autres, à devenir un « aidant bienveillant » quels que soient la situation ou le contexte.

Questions de postures !
Je vis dans la joie d’aimer plutôt que dans la peur de ne pas être aimé
Je vis a priori dans une confiance lucide de l’autre et du nouveau, plutôt que dans la crainte de ce que je ne connais pas
La cible éclaire le chemin qui la construit.

Cette dernière phrase d’inspiration bouddhiste révèle que l’essentiel est le chemin et que le but est secondaire sans enjeu ! Cela est bien déroutant pour l’occidental imprégné de la culture du but et des objectifs à atteindre. L’enjeu devient la posture, pas après pas, tout au long du chemin, disponible et pleinement attentif à ce qui advient.


Pour apprendre à communiquer en profondeur et de manière apaisée (apports de Dennis Gira) :
Prendre du recul sur les idées reçues (les miennes, celles que je reçois des autres)
Dialoguer malgré les blessures et les échecs
Faire l’effort pour comprendre soi puis l’autre
•Le chemin est piégé depuis le début par les mots, les langues, et les cultures
•Par la pratique de l’écoute « systémique » (vocabulaire, pluralité des sources, des cultures, des pratiques et des connaissances)
Développer la patience, le respect, la rigueur, l’humilité et l’audace pour faire malgré les difficultés
Dialoguer dans la durée, avec une confiance lucide partagée.

Les pistes et chemins de progrès :
A – Développer l’écoute et la communication assertive
Des problèmes de la communication :
La communication profonde et intime se heurte à plusieurs obstacles. Le vocabulaire et les mots que nous utilisons sont de plus en plus connotés par chaque chemin de vie. Nous croyons être compris alors que le sens donné à certains mots tels qu’ aimer, éduquer, politique de gauche ou de droite, méditation, pratique spirituelle, spiritualité…etc. Ces termes recouvrent des acceptions tellement différentes que nous ne nous comprenons pas ou faisons des interprétations erronées sans le déceler.
Nous utilisons des « canaux » de communication fort différents : les auditifs, les visuels, les kinesthésiques ou encore les rationnels, les logiques, les littéraires…Certains sont focalisés sur le sujet de la conversation, d’autres sur la qualité de la relation, sur les enjeux, les solutions ou encore les actions concrètes. Beaucoup de discussions tournent à des joutes argumentaires sans profondeur et surtout non apaisées.


Une communication assertive implique une certaine forme de confiance en soi. Il ne s’agit pas d’être imbu de sa personne mais d’être réaliste. C’est-à-dire pouvoir être en pleine connaissance de ses limites, de ses insuffisances et de ses défauts comme de ses compétences et de ses qualités. Cette perception objectivée et équilibrée de soi permet de s’accepter tel que l’on est, seul ou en société.


B – Pratique de l’écoute systémique et non directive
Le développement des capacités d’écoute est sans fin. Il y a mille façons d’apprendre à discerner en soi (introspection) et chez les autres (empathie – intelligence interpersonnelle). C’est un chemin de progression paradoxal. L’objectif est de parvenir à une écoute non directive, c’est-à-dire non orientée par nos propres attentions ou objectifs. Cependant pour développer il m’a été nécessaire d’acquérir, de construire et d’intérioriser multiples grilles de discernement. Quelques unes seront présentées dans le chapitre suivant concernant les techniques d’accompagnement. L’autre dimension paradoxale est que pour développer l’écoute de l’autre, il est nécessaire de bien se connaître et ainsi de développer l’écoute de soi. C’est le seul moyen de déceler ses intentions cachées pour s’en détacher.

C – Acquérir le souci de soi et des autres
Le « souci de soi » évoque généralement le besoin de prendre soin de soi dans une perspective égotique du développement personnel. Les injonctions sociétales chronophage, individualisante et responsabilisante induisent la « fatigue » d’être soi et ainsi émerge ce besoin de prendre soin de soi.
Apprendre à écouter l’autre dans sa différence demande à discerner le propos questionné, objet de la discussion en profondeur, l’identité propre de chacun, c’est-à-dire ses singularités comme le « bien commun » partagé et enfin la qualité de la relation. Cette qualité relationnelle permet d’avancer chacun dans cet espace de fragilité ou « espace transitionnel » de bienveillance réciproque. Le questionnement est centré sur les concepts ou les témoignages de vécu, dans le respect et le non jugement des postures identitaires.

D – Quelques outils de la pensée complexe
Nous avons déjà vu l’importance d’établir une carte du monde et d’équilibrer la prise en compte du passé de la situation et du futur. Construire une carte du monde multipolaire et équilibrée permet de sortir des postures de jugement et à pôle unique. Dans l’analyse de risque par exemple cela permet de visualiser simultanément les menaces, les opportunités, les points forts et les points faibles. Cela permet aussi de prendre en compte la diversité des points de vus. C’est un excellent travail de préparation au débat ou à la prise de décisions complexes, à fort enjeux.
L’équilibre dynamique entre Passé, Futur et Présent est aussi une façon d’équilibrer les enjeux comme d’accéder à une communication plus assertive. Dans les trois temporalités il est judicieux d’équilibrer les aspects positifs et négatifs. En situation de souffrance, le passé douloureux et le présent qui épuise ne doivent pas effacer la mémoire du libre d’or des réussites passées et le poids des petits moments de bien être qui peuvent surgir au présent
L’ago antagonisme (ce qui revient à faire simultanément l’un et son contraire) est un des outils majeurs de la pensée complexe. Par exemple l’innovation de rupture ne s’oppose pas à la progression à petit pas. Les deux approches ne s’appliquent pas dans le même espace ou contexte. A la place de les opposer, il est possible de les apposer, de les faire fonctionner ensemble.
Faire face à l’incertitude
Dans notre société en pleine mutation nous sommes confrontés à l’inconnu dans nombreux plans de vie : mutation des métiers, fragilité de la vie en couple ou en famille, fragilité des dynamiques sociales et politiques, déséquilibre écologique de la planète, mutation numérique. Nous sommes contraints d’accepter l’incertitude. A défaut nous vivons dans la peur et le repli. Penser en terme de maîtrise des risques globaux pour aujourd’hui et pour demain devient essentiel. La carte du monde multipolaire est un outil essentiel. Maîtrise du risque et innovation (ou capacité d’adaptation. Ce sont les deux faces d’une même pièce de monnaie.
L’élaboration d’une carte du monde multipolaire des risques ou enjeux globaux résulte d’une forme de méditation de pleine connaissance qui sera évoquée plus loin.
Le futur n’est pas le résultat de choix parmi plusieurs chemins différents offerts par le présent, mais un endroit qui est créé, d’abord dans l’esprit et la volonté et ensuite dans l’activité.
Le futur n’est pas un endroit où nous allons mais un lieu que nous créons.
Les chemins ne sont pas à trouver mais à construire ; et cette activité change à la fois celui qui la produit et la destination. (John Schaar)

E – La conduite du changement
Cette thématique sera abordée dans un temps ultérieur. C’est un cheminement essentiel dans la relation d’aide professionnelle comme non professionnelle :
En quelques mots : ne pas être solutionneur mais accompagner avec doigté et sensibilité le franchissement de « vallées du désespoir » afin de sortir du déni, de la colère et de construire une bifurcation réparatrice et transformante. La personne aidée est l’actrice du diagnostic comme du changement en particulier dans le cadre d’une relation d’aide non professionnelle.
Extraits de « Comment vivre le changement permanent ? »
Jean Claude Serres – Décembre 2022

Expérimentation du premier atelier philo à l’épicerie du Cheiron

C’est à 11h ce samedi 28 janvier que nous avons expérimenté le 1er atelier Philo-village à l’épicerie. L’animateur Jean Claude après une petite introduction a lancé : pour vous c’est quoi philosopher ? Tour à tour les 8 participants ont découvert ce qu’ils mettaient en route dans ce questionnement et celui du proverbe à connotation rurale  : « pierre qui roule n’amasse pas mousse ». L’échange a permis de faire point sur cette « pierre » allégorie de la vie en mouvement, de l’insouciance, du nomadisme contre la stabilité, l’amoncellement de richesses grandes et petites, le plaisir compulsif de consommation. L’ancrage de nos racines qui nous tient ou nous retient et l’art de s’épanouir à l’image de l’arbre qui tend vers le ciel pour s’élever. Chacun est reparti avec l’idée de revenir philosopher ici.

Brigitte Haiblet

Atelier de discussion mensuel du 26 Janvier

C’est l’atelier numéro 4. Le mot est lancé : les valeurs ! Valeurs de ce qui tient au cœur et à l’esprit sur quels principes s’appuyer pour les mettre en œuvre personnellement les partager ou en douter ? Comment faire vivre la solidarité au cœur du village ? Qu’est -ce que signifie être dans une notion d’empathie et de sympathie.

C’est à partir de ces questionnements que le groupe a réfléchi comment dire son attachement au travers de ce mot de valeur d’entraide et de solidarité. Et cela va orienter la thématique du prochain atelier

Brigitte Haiblet

Rando sur le plateau de Calern du 20 janvier 2023

Tous  au plateau de Calern ! 

     Sous la conduite de Jean Paul Guido une rando-géologique tout terrain s’est déroulée  

ce vendredi  20 janvier , la 1ère Rando de   l’ACC  dans le contexte des Nuits de la lecture suggérée au sein de  l’ACC.

 Calern : porte d’entrée dans l’univers complexe  de l’interféromètre optique des télescopes à infra rouge et radiotéléscopes géants au milieu de maisons bulles imaginées par  Lovag (Antti de son prénom) maisons qui s’accordent si bien avec les  croupes alentours, bref tout est rond autour de l’interféron !

 Esprits curieux, laissez-vous porter… 

Dès lors, avertis par JeanPaul a repérer grâce au  rayon magnétique azimutal la baume cachée et les bories en saillie sur les crêtes, nous avons franchi l’espace cosmique interplanétaire du site de l’observatoire sous 3° de température

 Impressionnant, hein ? 

 De baume en baume et d’ammonites géantes déposées ça et là par un coup de mer vieux de 160 millions d’années (bagatelle) la huitaine de Coursegoulois-pèlerins venus de tous les coins du village ont folâtré,  ont piétiné les sols  au milieu des crocus débutants et se sont extasié devant le riche parterre de  pierres métamorphiques de toutes les couleurs autrement dit du calcaire, de la silice et des cristaux de calcite.

La petite Grotte de la Vierge Marie face au plateau de Caussols cachée sous le rocher a accueilli les dernières exclamations de surprises, et le prétexte des Nuits de la lecture  a donné l’occasion de lire un court texte de Marguerite Yourcenar extrait de son roman l’Oeuvre au noir (texte cité dans le blog en bas de page).

Et au fait  le blog « Cheminer en paroles et en nature » , c’est quoi ? 

  Cette randonnée s’inscrit dans un projet plus vaste de l’ACC  projet intitulé : « Cheminer en paroles et en nature » dont vous pouvez retrouver les détails sur mdegre.wordpress.com  Ainsi dans la rubrique Cheminer en nature , Jean Paul proposera une journée de rando par mois. 

Tiens, pour ceux qui naviguent au pif,  une rando sera consacrée à la découverte de la cartographie précédée d’une soirée sur la théorie des lectures de cartes IGN. A bientôt !

                                                                                   Une participante Brigitte Haiblet 

Texte lu dans la grotte

Henri-Maximilien imaginait, par-delà des monts cuirassés de glace, des files de cavaliers descendant vers de grands pays fertiles et beaux comme un songe: des plaines rousses, des sources bouillonnantes où boivent des troupeaux blancs,  des villes ciselées comme des coffrets, regorgeant d’or,   d’épices et de cuir travaillé, riches comme des entrepôts, solennelles comme des églises; des jardins pleins de statues, des salles pleines de  manuscrits rares; des femmes vêtues de soie accueillantes au grand capitaine; toutes sortes de raffinements dans la mangeaille et la débauche, et, sur des tables d’argent massif, dans des fioles en verre de Venise, l’éclat moelleux du malvoisie.

Petit bulletin des activités passées en cette fin d’été.

Papotages autour de la Carte sensible ce dimanche 2 octobre, animée par l’artiste Isabelle Varlet : Où ? Devant l’épicerie on a sorti les tables de Xavier et posé le grand carton à dessin avec crayons et feutres pour tous ceux qui avaient un fort désir de raconter avec un dessin libre, son ressenti de Coursegoules,du Cheiron, St Barnabé… Tout le monde a participé, avec simplicité inventivité, on a crayonné des murs, des vautours, un moulin, un loup, une cuve percée romaine, quelques champignons, des sentiers, des parapentistes, des fossiles,sans oublier des vélos…. la vie ici en somme. Beau moment. Merci Isabelle Varlet

Brigitte Haiblet

Col de Vence en nocturne

« Le hibou s’oriente grâce à la lumière des étoiles », nous a dit hier soir Alix le guide de la sortie organisée par le Parc. Il nous a emmené , écouter, voir, sentir le Malvan, une randonnée nocturne entre chien et loup. Au loin dans les brumes des cerfs invisibles se cherchent en écho . A la pause assis dans les lapiaz proche du chevreuil, un croquis s’invente et un brin de poésie s’y accroche au passage . Au retour des arrêts sous la lune avec jumelles pour se rapprocher des étoiles et palper de la dimension du temps en années-lumière.

Le saut silencieux d’un renard nous ramena d’un bond sur la planète Terre.

Un moment délicieux.

Brigitte Haiblet